Madame la secrétaire d'État, Mme Bonnivard a souligné un point important. Ce soir, nous avons été confrontés à quatre exemples de lignes budgétaires supprimées ou réduites à zéro – pour être précis à 10 000 euros au lieu de 10 millions – , dont vous nous avez assuré que les actions seront poursuivies. Un tel procédé nous inquiète. Je le souligne d'autant plus que j'ai dit tout à l'heure beaucoup de bien des propos que vous avez tenus sur la crise de 2009.
S'agissant de la suppression de cette ligne budgétaire de 100 000 euros, vous nous assurez que la DGE y surseoira par un redéploiement de ses moyens : quelle action la DGE supprimera-t-elle pour compenser cette dépense de 100 000 euros ? Il me semble légitime, en tant que parlementaire, de vous poser cette question. Comme l'a rappelé à l'instant Mme Bonnivard, la représentation nationale a pour fonction de contrôler l'élaboration du budget et l'action du Gouvernement, notamment en posant des questions. Nous avons encore le droit d'obtenir des réponses précises. Or, depuis vingt et une heures trente, nous assistons à une multiplication d'exemples de ce type.