Madame la secrétaire d'État, je vous vois très optimiste. Pourtant, les observateurs internationaux sont inquiets, à tel point que la Banque centrale des Comores a été obligée de publier, le 6 novembre – il y a deux jours, puisqu'il est désormais plus de minuit – le communiqué suivant : « La Banque centrale des Comores informe la population et les institutions financières nationales et internationales que, contrairement à ce qui est affiché par certains sites internet de convertisseurs de devises, le taux de change du franc comorien par rapport à l'euro reste inchangé au taux fixe de 491,96775 francs pour un euro. » Cela montre qu'il y a une vraie fragilité et de vraies interrogations. C'est quand même le contribuable français qui apporte sa garantie au système ! Il serait donc souhaitable que nous regardions la situation d'un peu plus près au lieu de balayer mon amendement d'un revers de main.