La réponse que je veux faire à notre collègue fait écho aux propos de M. Forissier : la main sur le coeur, on enjoint à Bpifrance de poursuivre des actions sans voter les crédits correspondants. Nous prenons donc date car, chers collègues, malgré toute la bonne volonté du Gouvernement, à partir de février, mars ou avril 2019, Bpifrance dira que, même si elle adore le Gouvernement et la majorité, elle n'a plus de sous et qu'elle arrête de financer certaines actions. Voilà la réalité de ce qui est en train de se produire.
Nous aurons eu, ce soir, le mérite d'en parler, d'en reparler, de soulever le problème et de prendre date. Cela ne remet nullement en cause, madame la secrétaire d'État, votre qualité et votre bonne volonté mais, malgré toutes vos promesses, la réalité budgétaire s'imposera : nous ne pouvons pas demander à un organisme de maintenir un même rythme d'action en 2019 si nous ne revotons pas les crédits que nous lui avions attribués en 2018.