Il s'agit toujours du même type de transfert. Le présent amendement concerne La Française des jeux, détenue à 72 % par l'État. Celui-ci devrait réinvestir davantage dans cette entreprise pour renforcer le contrôle de la puissance publique sur les jeux d'argent. En outre, le contrôle du blanchiment d'argent est primordial concernant une entreprise qui a enregistré 15,1 milliards d'euros de ventes en 2017. Nous faisons davantage confiance à la puissance publique pour effectuer ce contrôle.
Par ailleurs, comme pour Aéroports de Paris, nous nous interrogeons sur l'opportunité financière de vendre une entreprise aussi rentable : elle a rapporté 89 millions d'euros de dividendes à l'État en 2017. Pourquoi donc vouloir privatiser ces profits ?