Cet amendement a pour objet que l'État utilise les crédits dont nous demandons le transfert afin de réinvestir dans les sociétés d'autoroutes. En 2005, au prétexte du remboursement de la dette, la France a privatisé son réseau autoroutier. Les tarifs des péages ont augmenté sans que la satisfaction des usagers, l'investissement dans les infrastructures ou les conditions de travail des personnels soient améliorés. Nous souhaitons donc que l'État réinvestisse afin que l'intérêt général reprenne le pas sur les intérêts privés des trois grands groupes que sont Vinci, Eiffage et Albertis, et de leurs actionnaires.