Dire que les écoles sont la priorité, cela va dans le bon sens, mais on pourrait préciser que cela vaut dans les villes les plus défavorisées. Car où y a-t-il des REP et des REP + sinon là où vous faites des dédoublements de classe, c'est-à-dire dans les communes les plus pauvres ? Or ce sont elles qui comptent le plus de classes. La commune de Villiers-le-Bel, par exemple, a dû débourser 600 000 euros l'année dernière pour accueillir les enfants dans les CP à douze. C'est là où l'ANRU va devoir payer pour agrandir les écoles. C'est donc bien dans ces quartiers qu'il faut faire un effort particulier.
Le Gouvernement prétend que sa politique consiste à donner plus à ces quartiers considérés comme défavorisés pour que les enfants y bénéficient de meilleures conditions d'apprentissage. Or vous ne donnez pas en priorité à ces quartiers ; c'est même le contraire qui se passe dans les départements.