C'est pourquoi nous prévoyons d'en financer 100 000 dans le budget pour l'année prochaine : c'est ce que les collectivités et les associations sont capables d'absorber en menant un travail qualitatif véritablement au service du chômeur.
Cette politique a de premiers résultats : en 2018, l'acquisition de nouvelles compétences a augmenté de 9 % et le nombre de formations qualifiantes de 6 %. En outre, il y a un recentrage vers les publics plus vulnérables : parmi les contrats aidés, on trouvait parfois des diplômés à bac+4 ; en l'espèce, 42 % des bénéficiaires sont des demandeurs d'emploi de longue durée, 21 % sont titulaires du RSA et 13 % résident dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.
Nous allons poursuivre ce travail qualitatif, qui sera complété, en matière de formation, par le plan d'investissement compétences.
Je rappelle aussi, c'est très important, que nous privilégions la montée en puissance des structures d'insertion par l'activité économique, notamment des entreprises adaptées, car ce mode d'insertion a des effets plus positifs sur l'emploi, au profit des mêmes publics.
Enfin, comme l'a rappelé la rapporteure spéciale, les associations bénéficieront de 1,4 milliard d'euros à partir du 1er janvier prochain, ce qui leur permettra d'embaucher de façon plus durable. Toutes ne l'ont pas encore intégré dans leur programmation.
Voilà ce qui est nécessaire pour aider les personnes en difficulté.