Notre groupe soutient ces amendements.
Le taux de chômage est une statistique qui monte et qui descend. Hélas, lorsque le chômage se réduit, il ne diminue pas dans les quartiers en difficulté. Les chiffres nous l'ont démontré : lorsque la croissance revient, elle ne joue que dans les quartiers les plus aisés, dans les métropoles et les grandes villes ; malheureusement, les territoires ruraux et périurbains et les quartiers prioritaires de la politique de la ville n'en bénéficient pas. Dès lors, la fameuse fracture sociale, dont nous parlons depuis des années, s'accroît.
J'appelle votre attention, madame la ministre, sur le risque d'explosion de ces quartiers. Les emplois aidés ne sont pas la panacée, et un certain nombre de villes ont sûrement profité d'un effet d'aubaine, mais c'est un amortisseur des difficultés sociales des quartiers. Pensez au nombre d'associations qui ont employé des jeunes en difficulté dans ces quartiers, ce qui a parfois évité une explosion sociale. Aujourd'hui, nous sommes au bord de l'explosion sociale. C'est pourquoi je soutiens ces amendements.