Cet amendement, madame la ministre, vise à vous interpeller sur la situation de l'Agence pour la formation professionnelle des adultes – AFPA – et je sais bien la réponse que vous allez faire à la représentation nationale. Il nous paraît pour le moins coupable de prendre acte de ce plan de sauvegarde de l'emploi, qui est extrêmement important, puisque 1 541 postes en CDI, sur un effectif de 6 480 personnes, vont être supprimés, et 38 sites fermés sur 206.
Nous sommes inquiets du sort d'un certain nombre de salariés. Nous sommes également inquiets du retrait d'un opérateur historique et important de la formation professionnelle, au moment où vous faites de cette question l'une de vos priorités. Nous ne sommes d'ailleurs pas certains que l'initiative privée soit, à elle seule, capable de reprendre la main. Dans les territoires ruraux se posent des questions de mobilité et de proximité. On sait que le marché de la formation a évolué ces dernières années, mais nous savons aussi que l'État, en 2013, a consenti un effort financier important et nous aurions souhaité que le gouvernement actuel poursuive cet effort.
Cet amendement consiste donc à abonder le programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi », dans le but de soutenir les personnels qui seront vraisemblablement licenciés.