Ma première question porte sur l'une des missions de l'ANAH, à savoir l'adaptation des logements aux besoins des personnes âgées en perte d'autonomie et des personnes handicapées. C'est une priorité de l'Agence pour 2019, et je m'en réjouis ; la France doit se montrer solidaire.
Dans le détail, l'objectif de financer l'adaptation de 15 000 logements par an aux besoins des personnes âgées ou handicapées a été constamment atteint depuis 2014. Pourtant, il semble que ce volet d'actions de l'ANAH soit très peu connu du grand public et que des efforts supplémentaires puissent être consentis.
À la suite des débats que nous avons eus lors de l'examen du projet de loi ELAN et alors que la dépendance devient un enjeu sociétal majeur, pensez-vous que l'ANAH puisse accentuer ses efforts afin de répondre pleinement à l'ensemble des besoins exprimés ?
Ma seconde question porte sur le programme 112 de la mission « Cohésion des territoires », intitulé « Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire ». Il nous tient particulièrement à coeur car, depuis quarante ans, sous l'effet de la métropolisation et de la périurbanisation, la France a connu de profonds changements, qui ont considérablement fragilisé les villes petites et moyennes, ainsi que les territoires ruraux.
Nous saluons ainsi la création du programme Action coeur de ville, qui vise à revitaliser les centres-villes et centres-bourgs, coeurs de leur agglomération et de leurs environs. Ce programme, coordonné par le Commissariat général à l'égalité des territoires, bénéficie d'une enveloppe de 5 milliards d'euros d'ici à 2022, financée par l'État et différents partenaires. Il est désormais important, pour des raisons politiques autant que techniques, de signer les conventions avec chacune des 222 villes et intercommunalités retenues.
Pourriez-vous nous préciser l'ampleur des crédits de paiement du programme 112 qui seront affectés aux 222 conventions Action coeur de ville en 2019 ?