Je vais vous poser quelques questions que Joaquim Pueyo aurait pu vous adresser s'il n'avait pas dû partir. Le 13 novembre dernier, 23 pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, ont officiellement lancé la mise en place des forces opérationnelles européennes. La LPM prévoit, en parallèle, une augmentation de 36 % du nombre de nos partenariats européens, la France devant être, en quelque sorte, la « tête de gondole » de l'Europe de la défense. Quelle sera l'incidence concrète sur les crédits pour 2019 et leur exécution ? Vous avez évoqué tout à l'heure des « opérations » et des « innovations » : pouvez-vous être un peu plus précis sur ce qui est prévu ? Le président de la République a également proposé une Initiative européenne d'intervention dont l'objectif est que l'Europe, et non l'Union européenne, ait en commun dès 2020 une force d'intervention, un budget et une doctrine de défense dans une perspective fédéraliste. Les investissements liés au Fonds européen de défense ont par ailleurs été évalués à 5,5 milliards d'euros par an. Quels sont les crédits prévus pour 2019 du côté français ?