Nous sommes unanimes, Mon général, à apprécier vos interventions, particulièrement vos propos portant sur les blessés, les traumatisés ainsi que sur le sort des personnels civils de recrutement local. Merci pour cette sincérité et cette humanité.
Lors de vos interventions ainsi que celles des divers chefs d'état-major devant la commission, j'ai été frappé par l'insistance que les uns et les autres mettez à évoquer la nécessaire réorganisation ou modification des soutiens. Lorsque nous l'avons entendu, M. Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l'administration, a très légèrement élevé la voix, ce qui était le signe d'un énervement profond. (Sourires.) Pour ma part, je n'ai pas d'idée particulière sur la question, même si, sous la précédente législature, j'ai été rapporteur pour avis des crédits consacrés au soutien ; mais s'il y a un problème, il faut nous en faire part, et s'il n'y en a pas, procédez à ces réformes.
Par ailleurs, en tant que chef d'état-major des armées, pensez-vous que le Brexit, désormais inéluctable, aura des incidences en matière militaire ? Celles-ci seraient-elles susceptibles de porter sur nos relations bilatérales, dans le cadre des accords de Lancaster House, ou sur les possibilités de coopération multilatérales dans un cadre européen ?