Je commencerai par ce qui peut paraître le plus technique mais qui ne l'est pas : le CAS Transition énergétique. Ce qui apparaît comme un abondement, en tout cas de manière comptable, est avant tout une sous-exécution par rapport aux prévisions. Cela relève notamment des discussions entre le Gouvernement et la Commission de régulation de l'énergie (CRE) sur des questions de périmètre de ce compte, et des estimations que l'on doit faire en termes de soutien à la filière énergétique. Nous ne sommes donc pas dans une logique qui permettrait de détailler.
Monsieur Bourlanges, la cible de 1,7 % reste atteignable malgré le chiffre légèrement en retrait par rapport aux attentes de l'ensemble des prévisionnistes concernant le troisième trimestre, avec un pourcentage de 0,4 % plutôt que 0,5 %. Le diagnostic global que nous portons sur l'économie reste néanmoins inchangé puisque l'activité cesse de pâtir des éléments temporaires du début d'année. Nous voyons notamment repartir la consommation et l'investissement reste dynamique. Par ailleurs, les informations conjoncturelles dont nous disposons pour la fin de l'année sont plutôt encourageantes. Les premières enquêtes conjoncturelles portant sur le quatrième trimestre sont certes moins bien orientées qu'en milieu d'année dans l'industrie mais elles s'améliorent assez considérablement dans les services. Les signaux sont favorables pour l'investissement des entreprises et les exportations devraient être dynamiques en lien avec d'importantes livraisons de matériel de transport. Au regard de ces informations, le rythme de croissance de 0,4 % en fin d'année ne semble pas hors de portée et conduirait à une croissance annuelle proche de la cible annuelle de 1,7 %.