Ces amendements sont pour nous particulièrement importants et je me réjouis d'ailleurs qu'ils aient reçu un écho favorable sur nombre de bancs.
Ce sujet a fait l'objet de discussions et de quelques controverses en commission mais aussi de la part d'un certain nombre de collègues qui se sont exprimés sur ce projet de loi.
Pourquoi 2040 ? Parce qu'il faut donner un signal très fort à la communauté internationale, nous l'avons bien compris, monsieur le ministre, mais aussi aux entreprises et aux utilisateurs des hydrocarbures, afin que chacun sache que ces derniers auront une fin, qu'il est nécessaire de s'y préparer et qu'il convient de réfléchir sur des opportunités de transformation des métiers.
Même si la production d'hydrocarbures est stoppée, notamment dans le domaine énergétique, il est évident que nous continuerons de nous servir de ces derniers en géothermie, ou en plasturgie avec les matériaux composites. Le potentiel est donc important dans notre pays.
L'amendement no 173 vise à ce que les entreprises s'y préparent en remettant un rapport suffisamment tôt afin de pouvoir discuter avec les services de l'État et les collectivités – l'orateur précédent a très bien évoqué l'impact de cette transformation en termes d'emplois – et l'amendement no 42 à autoriser la poursuite des extractions dès lors que les hydrocarbures servent à d'autres usages.
Il s'agit là pour le groupe que je représente d'un élément important pour déterminer une position très favorable sur ce texte, monsieur le ministre.