Chère collègue, vous proposez de priver de ses crédits le programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » afin de financer la médecine scolaire. Je salue votre volonté d'abonder les crédits alloués à la santé scolaire. Toutefois, je suis absolument opposée à la suppression des financements alloués à l'enseignement privé, et surtout persuadée que la crise de la médecine scolaire ne peut être résorbée uniquement par un abondement de crédits.
Il faut travailler en amont, lors de la formation des internes en médecine. Il faut également rendre le travail des professionnels plus collégial et les amener à s'organiser en réseau, afin de rendre la carrière de médecin scolaire plus attractive. Tout cela nécessite d'élaborer un partenariat avec le ministère de la santé. La commission n'a pas examiné l'amendement. À titre personnel, j'émets un avis défavorable.