Si je comprends l'objectif poursuivi par la direction générale des finances publiques (DGFiP) de limiter les risques de sécurité, mais aussi – même si c'est moins mis en avant – de réaliser des économies en termes de personnel, j'entends me placer du côté des usagers.
4 millions d'opérations en espèces sont encore effectuées au guichet de la DGFiP. Au vu du chiffre global, cela peut sembler effectivement très peu. Mais ceux qui utilisent ces moyens de paiement sont essentiellement des personnes âgées ou des publics très défavorisés. Or on n'a même pas pris la peine d'interroger ceux qui distribuent des secours d'urgence ou les centres communaux d'action sociale. Je me demande vraiment à quoi sert une étude d'impact ! C'est pourquoi je propose, par mon amendement, de supprimer l'article 63.