Je commencerai en remerciant M. le rapporteur général de nous avoir aidés hier à trouver des recettes complémentaires hier pour la SGP.
Le rapport que nous avions commandé à la Cour des comptes et qu'elle nous a remis en janvier dernier traitait de deux aspects du projet du Grand Paris : son financement et les emplois. Or la Cour nous a recommandé, ce qui est tout à fait exceptionnel de sa part, d'augmenter le nombre d'emplois d'un opérateur de l'État.
Ce projet a vu ses coûts passer de 25 à 35 milliards d'euros et il s'est avéré que les effectifs en assistance à maîtrise d'ouvrage étaient deux fois supérieurs à ceux de la maîtrise d'ouvrage directe. La Cour des comptes a alors mis en évidence qu'il fallait absolument étoffer, muscler la maîtrise d'ouvrage et relever fortement le plafond d'emplois. C'est la raison pour laquelle celui-ci a été porté à 400 ETPT.
Selon la Cour, si on veut vraiment s'en tenir aux 35 milliards prévus, nous avons besoin d'un maître d'ouvrage qui soit capable d'assumer les opérations. Et contrairement au canal Seine-Nord Europe, les tunneliers sont déjà en train de creuser, et il faut pouvoir les contrôler dans leur travail.