La loi organique relative aux lois de finances plafonne à 3 % les reports de crédits, d'une année sur l'autre, pour chaque programme de chaque mission. L'article 47 permet toutefois des dérogations pour certains programmes, et dans la plupart des cas, nous soutenons cette mesure.
Nous nous opposons cependant à ce qu'elle s'applique au programme Présidence française du G7. Nous pensons que les crédits de ce programme qui n'ont pas été consommés en 2018 sont inutiles, et n'ont donc pas à être reportés sur 2019. Au-delà, nous souhaitons dénoncer globalement l'allocation de fonds à la présidence du G7, symbole de l'enfermement dans une diplomatie de clubs oligarchiques, qui n'a pas sa place dans une institution comme l'ONU.
Voilà pourquoi nous proposons de supprimer la septième ligne du tableau de l'alinéa 2, qui concerne le G7.