Nous avions présenté des amendements qui avaient alors été largement rejetés. Cette loi n'était certes pas la vôtre en tant que telle, madame la garde des Sceaux, puisqu'un projet de loi est toujours présenté par le chef du Gouvernement devant le conseil des ministres, mais il revient ensuite à tel ou tel ministre – je ne fais offense à personne – de le défendre.
Il est vrai que nous ne débattons pas aujourd'hui de sécurité intérieure, mais d'une réforme de la justice et d'une loi de programmation. Il n'empêche que l'amendement du rapporteur a permis de regrouper ici tous les éléments relatifs au terrorisme ; nous sommes donc bien au coeur du sujet. Je me réjouis de cette ouverture, sans douter que vous saurez rendre à César ce qui est à César.
L'essentiel est de consacrer des moyens réels à une lutte plus efficace contre le terrorisme. Au-delà de ce coup de gueule pour tout ce temps perdu, je tiens à me féliciter que nous avancions dans l'intérêt des victimes et de la lutte contre le terrorisme.
Enfin, je tiens à rendre hommage à M. François Molins qui, jusqu'à présent, a accompli un travail remarquable avec ses services.