Mes chers collègues, re-bonjour ! La commission des affaires économiques travaille fort ces temps-ci, puisque c'est notre deuxième réunion de la journée…
Nous recevons cet après-midi M. Stéphane Travert, ministre de l'agriculture et de l'alimentation que nous avions entendu il y a deux mois, presque jour pour jour, sur les enjeux de l'agriculture. Cette audition commencera par une introduction du ministre d'une dizaine de minutes essentiellement consacrée à la pêche, secteur qui intéresse tout particulièrement les élus de circonscriptions pour lesquelles c'est un enjeu important. C'est un enjeu d'actualité avec le Brexit et un enjeu économique important pour la France : notre pays importe beaucoup de poissons. C'est enfin un secteur d'avenir : la consommation de poisson explose à peu près partout dans le monde. La France a donc un vrai défi à relever en matière d'offre et d'adaptation aux grands enjeux de la globalisation.
Par ailleurs, sachant que nous avons entendu, il y a deux semaines, un certain nombre d'acteurs des États généraux de l'alimentation, je ne doute pas que vous poserez au ministre des questions sur d'autres sujets d'intérêt.
Monsieur le ministre, je vous remercie d'être venu parmi nous. Ma première question portera sur votre stratégie, votre ambition maritime pour faire face aux défis actuels du secteur, notamment dans le cadre des États généraux de l'alimentation qui, si je ne me trompe, sont censés traiter également des enjeux de la pêche.
Ma seconde question a trait au Brexit, enjeu majeur pour le secteur de la pêche. Comment envisagez-vous de défendre la pêche française sur deux aspects essentiels : les droits de pêche dans les eaux territoriales britanniques et les réglementations européennes en matière environnementale, de quotas et de protection des espèces, auxquelles les Britanniques pourraient vouloir se soustraire ?