Intervention de Maina Sage

Réunion du mardi 13 novembre 2018 à 17h00
Mission d'information sur la gestion des évènements climatiques majeurs dans les zones littorales de l'hexagone et des outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage, présidente :

Il est vrai que nous avons beaucoup réfléchi à la culture du risque. Quant à la question des constructions traditionnelles, elle est évoquée dans le rapport, car on s'est aperçu, après le passage d'Irma aux Antilles, que ces constructions avaient mieux résisté que d'autres. Il faut comprendre que nos territoires sont des territoires d'innovation, dont la force réside aussi dans le lien qu'ils ont conservé avec leurs traditions et leur patrimoine, notamment dans ce domaine. La société polynésienne s'est réapproprié ces traditions après les onze cyclones dévastateurs qu'elle a connus en deux ans – 1982 et 1983 – et qui l'ont profondément transformée en lui inculquant la culture du risque.

C'est pourquoi il doit y avoir un « après Irma », comme il y a eu un « après Xynthia ». Il faut réagir à cet événement de manière à en faire, demain, une force, en améliorant les politiques publiques et en s'inspirant des techniques de construction traditionnelles. Sachez, du reste, que les territoires d'outre-mer sont très en avance dans ces domaines. Je pense notamment aux recherches menées à l'université de La Réunion.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.