Aujourd'hui, la politique d'asile coûte 2 milliards d'euros et l'aide médicale d'État 1 milliard d'euros. Nous avons des pistes d'économies. Oui, le projet présidentiel que je soutenais proposait d'aller plus loin dans la réduction de certains emplois publics qui ne sont plus nécessaires aujourd'hui – je l'assume et je le revendique – afin de procéder à une affectation plus pertinente des ressources. L'État régalien, celui qui nous protège et qui a un sens – la défense, la sécurité et la justice – , représente 3,16 % de la richesse nationale, tandis que l'État providence en représente 32 %. Face à l'augmentation des menaces, nous ne pouvons pas continuer ainsi.