Au regard de tous ces éléments, je me demande comment un certains nombres d'ex-députés socialistes peuvent aujourd'hui approuver une telle démarche qui est à cent lieues de tous les principes qu'ils ont défendus jusqu'à présent.
Les consciences évoluent doucement et, certes, un peu timidement. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas à notre groupe que l'on pourra reprocher des contradictions ou des incohérences : nous nous situons en pleine continuité et en pleine conformité avec les valeurs que nous défendons depuis le début.
Tout cela me conduit à vous dire, madame la ministre, que je suis depuis longtemps convaincu qu'un peu plus d'écoute et de tolérance au cours de nos débats permettrait sans aucun doute d'aboutir à des décisions beaucoup plus raisonnées et beaucoup plus adaptées aux réalités de terrain.