Vous savez que le texte comprend déjà un certain nombre de dispositions tendant à développer et à renforcer le système probatoire dans notre pays. De nouveaux instruments juridiques sont proposés : le repositionnement de l'emprisonnement dans l'échelle des peines, le développement des aménagements de peine, la fusion du sursis avec mise à l'épreuve et de la contrainte pénale. Des moyens humains sont aussi prévus, comme nous l'avons dit tout à l'heure : 1 500 emplois seront créés, soit une progression de 30 % des effectifs.
Je ne pense donc pas qu'il soit opportun, pour relayer cette ambition et cette volonté communes, de créer une agence de la probation autonome par rapport aux autres directions impliquées. Je pense même que cela risquerait d'être contreproductif. L'avis de la commission est donc défavorable.