Monsieur le Premier ministre, vous l'avez annoncé vous-même la semaine dernière, le nombre d'actes antisémites a augmenté de 69 % au cours des neuf premiers mois de l'année. Pour marquer les consciences face à la gravité de la situation, vous avez même été jusqu'à faire référence à l'effroyable nuit de cristal, survenue en Allemagne, il y a quatre-vingts ans. C'est dire si, toute proportion gardée, la France n'en a pas fini avec l'antisémitisme.
Mais de quel antisémitisme parlons-nous, monsieur le Premier ministre ? Vous ne le dites jamais. C'est comme si, derrière les statistiques, il n'y avait ni coupable, ni criminel.
Bien sûr, toutes les formes d'antisémitisme sont à combattre sans relâche, celle des groupuscules néofascistes comme celle, plus sournoise, de certains militants pro-boycott.
Le 24/11/2018 à 22:54, Laïc1 a dit :
La critique de la politique de l'Etat d'Israël n'est pas forcément de l'antisémitisme, même si certaines personnes peu scrupuleuses tentent de faire l'amalgame, instrumentalisant ainsi une attitude condamnée par l'humanité pour tenter de donner carte blanche à la politique d'Israël.
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