Je serai très bref, monsieur le président, car je l'ai déjà présenté lors de mes interventions précédentes. Il vise à compléter ainsi l'alinéa 9 : « Le président du tribunal de grande instance peut ordonner qu'il soit sursis à l'exécution de la décision si celle-ci est susceptible d'entraîner des conséquences manifestement excessives. » Tel est le garde-fou que nous préconisons : lorsqu'une des parties contestera une décision, elle pourra saisir en urgence le juge, qui appréciera si la décision du directeur de la CAF entraîne « des conséquences manifestement excessives » et, le cas échéant, arrêtera son exécution provisoire.