Si l'on pouvait espérer d'y parvenir grâce à une méthode innovante qui ferait jurisprudence, je trouve que ce serait bien.
Je suggérais, par l'intermédiaire de deux sous-amendements, de commencer à orienter dès maintenant la réforme à venir vers les mineurs récidivistes ou en état de réitération – l'adverbe « notamment » permettant de préciser, monsieur le rapporteur, que cette orientation ne serait pas exclusive. Je vais retirer le sous-amendement no 1657 , afin de faire gagner du temps à notre assemblée.
J'attends toutefois du processus engagé qu'il donne la possibilité de faire entendre des points de vue divers, y compris celui d'un simple parlementaire ou d'un groupe de l'opposition, afin que nous puissions sérier les choses et écrire ensemble la réforme.
Chers collègues, il faudrait se regarder les uns les autres. Malheureusement, il y a dans notre système des majorités absolues qui, en général, font bloc en imposant tout aux oppositions. L'adoption d'un amendement visant à mettre l'accent sur le cas particulier des récidivistes et des réitérants permettrait peut-être de conférer aux oppositions une plus grande faculté à se faire entendre. J'espère en tout cas que vous enverrez un signal en ce sens et que la suite le confirmera.