Je vous prie d'accepter toutes nos excuses pour le petit souci d'affichage informatique qui se poursuit. Les services de l'Assemblée, que nous remercions, essaient de procéder aux réparations nécessaires. En attendant, nous allons tenter de nous débrouiller.
Avant d'en venir aux amendements, je vous propose de faire un point sur l'avancement de nos travaux. Comme je connais bien le Parlement, que des bruits courent toujours sur l'organisation de nos travaux et que, durant la suspension, j'ai été interrogé dans les couloirs à ce sujet, j'aime autant aborder les choses clairement. Il reste exactement 697 amendements en discussion. Même en rêvant de travailler au rythme de 70 amendements à l'heure – ce serait un rythme soutenu mais tenable si tout le monde, sur tous les bancs, jouait le jeu démocratique – , il nous faudrait dix heures pour les examiner tous. J'indique que je lèverai la séance à vingt heures, que la suivante commencera à vingt et une heures trente, et qu'il n'y a pas de séance demain matin. Par ailleurs, tout le monde connaît le contexte de la journée de demain à Paris : dans le périmètre de l'Assemblée nationale, des mesures de sécurité seront sans doute prises à partir de six ou sept heures du matin. En conséquence, la parole étant évidemment libre, je vous invite tous à être concis ; tout en allant rapidement, chacune peut s'exprimer sans se sentir floué, le tout étant vraiment d'avancer.