Le présent projet de loi propose de rendre plus efficiente la gestion des scellés, grâce notamment à la dématérialisation inscrite dans le plan de transformation numérique. Cependant, au regard de leurs natures physiques notamment, certains éléments destinés à être mis sous scellés, ne peuvent faire l'objet d'une dématérialisation. Une pratique comme l'utilisation de la cire pour cacheter les sceller ne peut désormais plus persister.
Les agents de police nous disent en effet que, les cachets de cire étant longs à utiliser et fragiles, il n'est pas exclu que certains se brisent pendant le transport des scellés, ce qui jette un doute sur l'intégrité pénale des objets concernés. Ils ajoutent que cette pratique est devenue obsolète compte tenu des dernières techniques permettant de préserver l'inviolabilité des scellés. En mars 2013, une note de service de la direction générale de la police nationale relative à la modernisation de la confection des scellés judiciaires a incité les services de police à utiliser les dernières réserves de cire avant de passer à l'ère moderne, celle des étiquettes autocollantes.
Par cet amendement, je propose qu'un décret expose les conditions matérielles concrètes de la mise sous scellés, notamment la mise sous cachet des objets.