C'est un point important. Mme la ministre trouve curieux que nous demandions l'accord de la personne concernée, mais ça ne l'est pas tant que ça. L'assignation à résidence sous surveillance électronique, via le bracelet électronique, n'est pas une mesure complètement neutre, non seulement pour l'individu qui la subit mais aussi pour son entourage. Le bracelet électronique, en quelque sorte, contraint les proches, la famille, tous ceux qui vivent sous le même toit et vivront donc une forme de détention à domicile – c'est d'ailleurs ainsi que vous avez renommé une partie du dispositif. Je vous prie de croire que, pour l'entourage, ce n'est pas évident.