Cet amendement vise à rétablir le texte adopté par l'Assemblée nationale en première lecture concernant la suppression de la cotisation salariale d'assurance chômage. C'est le deuxième point de divergence profonde qui explique que la commission mixte paritaire n'ait pas abouti : la majorité sénatoriale a réintroduit des cotisations d'assurance chômage que le Gouvernement avait décidé de supprimer pour augmenter le pouvoir d'achat des Français. La disposition adoptée par le Sénat consisterait, j'y insiste, à réintroduire une cotisation de 2,4 % pour tous les salariés sans aucune baisse de la CSG ni d'aucune autre cotisation en contrepartie. Ce qui contrevient clairement à l'objectif de hausse du pouvoir d'achat que s'est fixé le Gouvernement.