Intervention de Jean-Claude Leclabart

Réunion du mercredi 21 novembre 2018 à 16h35
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

J'ai deux questions. Il est difficile, dans un temps limité, de parler de tous les sujets, comme vous l'avez fait dans votre rapport. Dans ce dernier, vous avez mentionné la concurrence accrue en matière de lanceurs. Cela implique aussi par ricochet une concurrence accrue en matière de bases de lancements, et sans doute – vous le mentionnez aussi – des vocations naissantes, vous avez mentionné un lancement depuis la Nouvelle-Zélande ! Nous avons aujourd'hui une base de lancement européenne, à Kourou. Sa localisation est parfaite pour le lancement de satellites géostationnaires, mais cet avantage comparatif est moins vrai pour le lancement de grappe de satellites, surtout si on y ajoute l'apport de la propulsion électrique, dont vous avez également parlé dans le rapport. Comment le port spatial de Guyane est-il pris en compte dans les propositions dont vous avez fait état ?

Vous nous avez précisément expliqué l'importance stratégique d'un soutien politique clair aux lanceurs européens, tout particulièrement Ariane 5 puis Ariane 6, car c'est cela le garant, la clé de l'autonomie spatiale européenne. Vous nous avez aussi démontré que Galileo est une infrastructure essentielle pour cette autonomie stratégique. Pour les lanceurs, vous demandez un soutien via l'agrégation des lancements institutionnels. Peut-on imaginer une agrégation institutionnelle d'usages de Galileo, de la même manière ?

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