Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Réunion du mercredi 21 novembre 2018 à 16h35
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Madame la Présidente, permettez-moi tout d'abord de souligner votre détermination et votre constance durant les échanges qui ont ponctué cette LXe COSAC. J'ai été frappé par l'opposition nette entre les pays d'Europe centrale et l'Italie à propos de la thématique migratoire.

Les efforts de défense sont vus comme étant complémentaires de l'OTAN. L'époque où le Général de Gaulle disait que l'on était soit dans l'OTAN, soit hors de l'OTAN est révolue. La situation est assez compliquée avec le positionnement des Américains qui sont nos alliés mais professent de ne pas être nos amis.

Concernant le Brexit, vous avez fait, Madame la Présidente, une présentation très modérée des propos tenus par M. Cash ! Ce dernier a dans un premier temps créé un certain remous en affirmant que les Britanniques ne signeraient pas l'accord même si l'on a compris, après, que ses déclarations relevaient plutôt du voeu pieu.

Concernant votre remarque sur l'organisation des COSAC, je ne peux qu'abonder dans votre sens, Madame la Présidente. Les COSAC qui étaient des cercles restreints propices à la discussion entre parlementaires se sont transformés en « machins » formels. Les pays candidats, les pays tiers sont mis sur le même plan que les États membres. Une réforme s'impose. Des ordres du jour moins formels sont nécessaires.

Enfin, je tiens à indiquer que, malgré le niveau d'égoïsme très élevé des États, on a pu constater une grande fermeté sur la question du Brexit.

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