Vous ne pouvez pas espérer une seconde que les militaires, que tous les hommes et les femmes qui mettent leur vie en danger au service du pays, auront à l'avenir confiance dans vos promesses, ni même dans ce que vous faites voter au Parlement – en l'espèce, la loi de programmation militaire. La décision néfaste que vous vous apprêtez à prendre est donc grave, et vous devez en mesurer la portée, monsieur le ministre. Il n'est peut-être pas trop tard pour y renoncer.