La commission y est favorable. J'ajoute un mot particulier à l'attention de notre collègue de la majorité Audrey Dufeu Schubert, qui a mené et mène encore un combat courageux au nom, je crois, d'une grande partie des députés siégeant dans cet hémicycle.
L'on peut en effet s'interroger sur la cohérence et même sur l'éthique qu'il y a à ce que des industriels utilisent l'image de l'alcool pour vendre des produits à un public auquel l'alcool n'est pas destiné.
Cette interrogation peut s'étendre à l'égard de ceux qui préparent les esprits à la consommation future d'alcool : on peut en effet vendre des bonbons Mojito, or on sait très bien à quoi renvoie la notion de Mojito.
L'on trouve également des boissons appelées Mojito light, qui sont proposées au milieu des boissons destinées aux enfants, comme les sodas : c'est quelque chose qui est difficilement concevable, et même insoutenable, quand on connaît les ravages de l'alcool et quand on sait à quel point il est difficile et primordial de lutter contre l'alcoolisme, notamment chez les plus jeunes.
L'objectif est évidemment partagé sur tous les bancs de cet hémicycle.
Le travail de notre collègue Audrey Dufeu Schubert a permis de mettre ce problème en pleine lumière.
J'ai en outre entendu l'intervention de la ministre, qui s'est engagée à ce qu'un travail législatif qui puisse permettre de passer l'étape du Conseil constitutionnel soit conduit, de manière à ce que la représentation nationale puisse se prononcer sur ce sujet extrêmement sérieux.
J'adresse à nouveau un grand merci à notre collègue et émets, s'agissant de ces amendements identiques, un avis favorable – à regret, mais pour les raisons évoquées par Mme la ministre.