Intervention de Frédéric Barbier

Séance en hémicycle du mardi 27 novembre 2018 à 9h30
Questions orales sans débat — Plans santé et pauvreté

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Barbier :

Madame la ministre, je souhaite vous interroger au sujet des mesures qui vont être prises suite à la présentation en septembre dernier des plans santé et pauvreté par le Président de la République. Ces plans ont reçu une large approbation des associations, pour l'un, et des professionnels de santé, pour l'autre.

Le plan pauvreté prévoit de lutter contre les inégalités, de la petite enfance jusqu'à l'âge adulte. Il garantit au quotidien les droits fondamentaux des enfants et promeut la formation des jeunes ainsi qu'un accompagnement plus personnalisé. De plus, il replace l'activité et l'emploi au coeur du combat contre la pauvreté. Enfin, il vise à refonder l'État providence en « tordant le cou » à la fatalité qui voudrait que celui qui est né pauvre meurt pauvre.

Le plan santé a quant à lui pour objectif de prévenir et de protéger, en permettant un accès aux soins sur l'ensemble du territoire, y compris en zone rurale. Il place le patient au centre du système, permet de former plus de médecins grâce à la suppression du numerus clausus et réorganise la médecine de ville en la restructurant afin de désengorger nos hôpitaux, en créant notamment le nouveau métier d'assistant médical. Surtout, il donne à tous nos concitoyens la possibilité de se soigner, alors qu'aujourd'hui un Français sur dix renonce à des soins pour des raisons financières.

Le Président de la République a indiqué qu'un consensus national était nécessaire sur ces plans ambitieux qui emportent des enjeux essentiels pour notre pays, décrétant ainsi une mobilisation générale.

Madame la ministre, quels dispositifs concrets comptez-vous mettre en place dans les territoires afin que les professionnels, les associations, les autres partenaires et la population puissent s'en emparer ? Une décentralisation destinée à se tenir au plus près des réalités locales va-t-elle avoir lieu et, si tel est le cas, à quel niveau ?

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