J'entends bien qu'il n'y a pas eu de saisine du Défenseur des droits. Mais lorsque l'on vient visiter quelqu'un qui souffre à l'hôpital, ou quelqu'un qui est en fin de vie, l'on n'a pas le réflexe d'aller vers le Défenseur pour se plaindre du coût des parkings.
J'ai encore échangé dimanche avec une personne qui vient voir sa maman qui est en fin de vie : il paye 72 euros la journée, au centre hospitalier sud francilien.
Certes, cela ne dépend pas forcément du ministère. Mais lorsqu'on sait que les partenariats public-privé coûtent des sommes faramineuses à l'État, et donc au contribuable – et c'est le cas du centre hospitalier sud francilien – on doit se poser la question du coût total réel. Il y a là un public captif, qui n'a pas d'autre choix que de venir à l'hôpital. Il est dommage d'être pieds et poings liés pour venir voir ses proches.