La communauté d'agglomération a investi des sommes importantes aux côtés de l'ARS. Ayant intégré que la situation ne présentait pas de solution, elle envisage même à présent d'investir dans les moyens de déplacement des familles.
Cependant, madame la secrétaire d'État, en venant sur le terrain de l'optimisation budgétaire, vous prononcez un gros mot. Nous vous parlons des enfants, non de questions budgétaires !
Nous savons qu'il manque des psychiatres : à l'hôpital du Havre, 14 postes de cette spécialité ne sont pas pourvus. C'est vous dire où nous en sommes ! Aujourd'hui, la question posée est celle des actions urgentes à mettre en oeuvre, s'agissant par exemple du numerus clausus, pour que cette profession soit reconnue comme une spécialité majeure dans le dispositif de soins et que des psychiatres puissent être réellement disponibles sur le territoire national. L'intervention de mon collègue Régis Juanico à propos de Saint-Étienne a montré qu'il existe un manque colossal de psychiatres. Il y a urgence.
Par ailleurs, les psychiatres sont entourés de toute une équipe – infirmiers psychiatriques, orthophonistes, notamment. Pourquoi ne reste-t-elle pas à proximité des enfants, alors qu'elle a été maintenue ? Vous n'avez pas répondu à cette question, madame la secrétaire d'État.