Intervention de Sabine Thillaye

Séance en hémicycle du mardi 27 novembre 2018 à 9h30
Questions orales sans débat — Emploi sur le site de fondettes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Monsieur le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie et des finances, le 23 octobre dernier, le groupe suédois Sandvik a annoncé la fermeture complète de son site de Fondettes en Indre-et-Loire, menaçant ainsi 161 emplois. Cette décision, inattendue et brutale, apparaît d'autant plus regrettable que le site de Fondettes dispose de réels atouts et que le groupe Sandvik affiche des résultats élevés. Le personnel du site est hautement qualifié, les activités, diversifiées dans l'automobile et l'aéronautique, apportent la preuve d'une capacité de résilience et d'adaptation.

Surtout, le site de Fondettes travaille en étroite coopération avec le Centre d'étude et de recherche sur les outils coupants, le CEROC. Ce centre de recherche a bénéficié ces dernières années d'investissements publics importants, supérieurs à 3,3 millions d'euros. Il serait vraiment dommage que cet argent public investi soit gâché par une décision unilatérale d'une entreprise en bonne santé financière.

L'avenir de l'usine de Sandvik, monsieur le secrétaire d'État, ne concerne pas la seule ville de Fondettes. À travers ce site, c'est tout un écosystème départemental dynamique et innovant qui se trouve remis en cause.

Le 30 octobre dernier, une réunion de travail a été organisée au ministère de l'économie et des finances, dont l'ordre du jour était la recherche de repreneurs fiables et la négociation des plans de sauvegarde de l'emploi. À ce stade, plusieurs scénarios restent encore envisageables, et la situation peut évoluer. Monsieur le secrétaire d'État, quelles solutions concrètes l'État peut-il proposer pour répondre au double objectif d'assurer une perspective d'emploi aux salariés et de pérenniser ce site industriel ? Ce site est important pour l'Indre-et-Loire, alors que le département est déjà fortement affecté par deux restructurations d'entreprise, celle de Michelin en 2014 et celle de Tupperware en 2017.

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