Monsieur le haut-commissaire, vous avez évoqué la complexité d'un système qui date de l'après-guerre et a fait l'objet de nombreuses réformes depuis les années 1990. Cette complexité ne satisfait pas les Français, qui dénoncent le manque de lisibilité du système. Les nombreuses concertations que vous avez menées me paraissent donc relever d'un choix méthodologique judicieux pour la compréhension des enjeux qui sous-tendent la réforme que nous envisageons.
L'une des combats prioritaires de notre quinquennat est celui de l'égalité entre les femmes et les hommes. Or, les pensions versées aux femmes n'excèdent pas en moyenne 50 % à 58 % de celles des hommes, hors réversion. Cette inégalité découle des inégalités de rémunération mais également de carrières caractérisées par la précarité, le temps partiel et des périodes d'inactivité. Quelles possibilités avons-nous de corriger ces inégalités pour rendre notre système de retraite plus juste ?