même si je considère moi aussi qu'aucune question n'est taboue dans cet hémicycle, pas même celle du nombre de députés nécessaires pour constituer un groupe. Mais c'est l'explication de vote du groupe La République en marche qui me fait réagir.
Je viens de participer à un débat sur La Chaîne parlementaire, au terme duquel il apparaît que les tenants de la pensée libérale sont en train de réfléchir à la manière de remettre en cause la légitimité des organisations syndicales. On sait par ailleurs que vous réfléchissez à une réforme du règlement qui vise à priver l'Assemblée de sa capacité à résister, à s'opposer aux mauvais textes ou à améliorer les textes qu'on lui soumet.
L'explication de vote de la députée d'En marche est l'illustration de ce que j'ai appelé le libéralisme économique assumé, mais teinté d'autoritarisme, de gens qui ne supportent ni l'opposition, ni la contradiction, ni même qu'on fasse des propositions pour améliorer les mauvais textes qu'ils nous présentent.