L'INSERM est aujourd'hui un organisme incontournable pour la santé des Français. Ses chercheurs font progresser les connaissances sur la santé humaine et les maladies par la recherche de nouveaux traitements et par des innovations.
Après le feuilleton du conflit d'intérêts entre la ministre de la santé et le président sortant, nous sommes amenés à nous prononcer aujourd'hui sur la nomination de M. Bloch à la tête de ce prestigieux institut. C'est un sujet sensible, qui vient d'être tranché au plus haut niveau de l'État après une période plutôt embarrassante pour la majorité actuelle. Le journal britannique The Lancet a même considéré que l'opacité de la procédure de nomination ternissait l'image de la France et a demandé la publication des noms des candidats et membres du comité ainsi que du contenu des délibérations. Depuis le 12 juin, date d'expiration du mandat de M. Lévy, l'institution a connu des périodes d'intérim qui n'ont pas été source de sérénité pour elle. Sans doute de nombreuses candidatures ont-elles été découragées du fait du renoncement tardif du mari de la ministre de la santé qui a annoncé sa décision le 30 juillet seulement. De manière assez incompréhensible, le Gouvernement a repris depuis le début le processus de recrutement, processus dont les règles ont pour but d'attirer les meilleurs postulants. Le moins que l'on puisse dire est que cette période d'incertitude n'a sans doute pas facilité les choses.
Monsieur Bloch, vous n'y êtes pour rien. Votre expérience, notamment au CEA, sera précieuse pour ce que vous avez qualifié de « potentiel futur mandat ».
J'aurai une question qui porte sur les coopérations internationales : quelle plus-value apporteraient selon vous les coopérations européennes, notamment des partenariats franco-allemands avec de grands centres comme Heidelberg ou Fribourg ?
Je conclurai en disant que les membres du groupe Les Républicains souhaitent que l'INSERM reste l'un des fleurons de la recherche française.