Merci, monsieur, pour votre excellent exposé, notamment pour votre insistance sur la recherche fondamentale. Celle-ci, nous le savons, a parfois été bousculée par les appels à projets. Laisser aux chercheurs la liberté de chercher est pourtant essentiel si nous voulons une recherche de très haut niveau. Merci également pour votre souci des ressources humaines, notamment de tous ces personnels contractuels sur la situation desquels nous devons nous pencher.
J'ai eu récemment l'occasion de travailler sur la protection de l'intégrité physique et psychique des sportives et sportifs. Cette étude a mis en exergue la nécessité de développer la collecte des données médicales à des fins épidémiologiques, notamment en ce qui concerne la spécialisation précoce des athlètes, les charges d'entraînement, l'évolution des pathologies et des traumatismes. Or l'Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport (IRMES), qui travaille sur ces questions, est dans l'incapacité d'assurer la remontée de ces données. Quel rôle pourrait donc jouer l'INSERM ?