Comme nous l'entendons dire tous les jours dans nos circonscriptions, beaucoup de nos concitoyens se sentent non seulement exclus mais aussi victimes de la transition énergétique.
Ce sont ceux qui, parce qu'ils sont contraints de se servir de leur voiture quotidiennement, ont acheté des véhicules roulant au diesel, et c'est à eux qu'on dit aujourd'hui : « Votre véhicule est polluant, vous devez en changer et, en plus, vous paierez plus cher le carburant ! »
Des solutions techniques concrètes existent pour convertir des véhicules roulant au diesel ou à l'essence en véhicules roulant aux biocarburants. Mais du biocarburant, énergie non polluante et économique, filière dans laquelle la France est en avance, il n'en a pas été question dans le discours d'hier. Quant à la future loi sur les mobilités, hormis un chapitre sur le seul biométhane liquéfié ou bioGNV, elle demeure silencieuse à ce sujet.
Pourtant, les transports de l'avenir ne pourront pas fonctionner à la seule électricité, plus adaptée au milieu urbain. Ils devront utiliser également le bioéthanol et le biodiesel.
Parce qu'ils sont moins coûteux et qu'ils ne nécessitent pas l'achat de nouveaux véhicules, les biocarburants ne sont-ils pas une solution pertinente pour les toutes zones rurales ?