Par ailleurs, c'est un vrai débat de fond, puissamment politique, qui n'est pas absurde mais cela emporterait des conséquences très importantes. Une complémentaire publique serait en concurrence directe avec les complémentaires privées, à but non lucratif ou non, et pour respecter le droit de la concurrence, il faudrait aller vers des prix administrés, ce qui exigerait une réforme constitutionnelle, selon l'avis de conseillers d'État très engagés sur cette question. Quoi qu'il en soit, ce n'est ni le lieu ni l'heure d'avoir ce débat.