Comme Jean-Pierre Door, je tiens à appeler votre attention sur cet article. En l'état actuel du projet de loi, les médicaments administrés par voie inhalée à l'aide d'un dispositif inscrit sur le répertoire des génériques ne feraient plus l'objet de précisions quant aux situations médicales dans lesquelles la substitution peut être effectuée par le pharmacien.
Plusieurs sociétés savantes nous ont alertés, qui s'inquiètent des conséquences potentielles d'une telle substitution en termes de sécurité sanitaire et de dépenses pour l'assurance maladie dans le domaine des maladies respiratoires chroniques concernées par les traitements inhalés.
Elles rappellent également que les recommandations internationales précisent que le choix de l'inhalateur et la formation à son utilisation doivent être assurés par le médecin prescripteur du médicament.