Je suis d'accord avec nos collègues sur le fait que, du point de vue formel, il y a sans doute à redire. Toutefois, j'ai envie de croire que nous pouvons faire preuve d'unité sur ce texte. Nous avons sans doute trouvé une rédaction qui convient à chacun et qui permet d'affirmer un principe important, à savoir que l'éducation ne passe pas par la violence. Madame la ministre, nous avons tous envie de nous rejoindre sur cette proposition de loi et sur ce principe. Aussi, je vous demande de nous rassurer, nous, parlementaires, qui ne disposons pas de tous les éléments. Pour que nous puissions voter votre amendement, pourriez-vous nous réexpliquer précisément le processus, nous confirmer que cette mesure est attendue par les deux administrations en question, et nous garantir qu'il n'y aura pas de réduction d'effectifs, quelle que soit la décision que nous pourrions prendre ce soir ? Je crois que ce dernier point est important – vous l'avez évoqué, mes chers collègues siégeant sur les bancs de la gauche : nous nous inquiétons, ce qui est bien normal, pour le personnel de ces services. Afin que nous puissions nous prononcer en toute connaissance de cause et, le cas échéant, adopter votre amendement, je vous prie, madame la ministre, de nous repréciser ces éléments, ce qui serait de nature à apaiser la situation.