Si je ne suis pas opposé au principe de la création d'un nouvel établissement public chargé de la biodiversité, je tiens à rappeler que la chasse fait partie de notre histoire et de nos traditions, et que nos chasseurs sont indispensables au milieu rural, en régulant les espèces sauvages, mais aussi en participant à l'aménagement du territoire, à l'entretien des espaces naturels et à la protection de la biodiversité.
Comme vous l'avez dit, Monsieur le président, le texte proposé restreint la gestion adaptative aux seuls prélèvements sur les espèces, c'est-à-dire sur le gibier, sans prendre en compte les autres éléments qui influent sur l'évolution des populations d'espèces sauvages. Dans ces conditions, pouvons-nous être assurés que la chasse continuera à avoir toute sa place et qu'elle ne va pas subir des pressions visant à aller vers une réduction des jours de chasse – je pense notamment au dimanche – et une réduction des prélèvements d'espèces sauvages ?