Nous partageons les objectifs visés par Mme Obono. Sur ce point, il n'y a aucune difficulté. Mais l'ajournement du prononcé de la peine est d'ores et déjà prévu par la loi, et appliqué avec souplesse, afin de tenir compte de la personnalité du condamné. Nous ne souhaitons pas le rendre automatique. Dans de nombreux cas, il faut le reconnaître, la juridiction est suffisamment informée de la personnalité du condamné pour pouvoir le juger sans attendre. Nous n'avons donc pas de désaccord de fond, mais nous ne voulons pas de caractère automatique.