Nous sommes d'accord pour évaluer la mise en oeuvre des décisions, qu'il s'agisse de lois ou d'initiatives propres à l'exécutif. Pour prendre l'exemple des emplois aidés, je ne me résous pas à ce que l'État ait donné l'instruction à ses services de signer des contrats au-delà de l'enveloppe votée, c'est-à-dire de 280 000 emplois aidés. Un tel comportement défie l'entendement et il ne faut pas s'étonner ensuite des dérapages budgétaires. Il y a bien eu des députés pour relever le fossé entre les 460 000 emplois de 2016 et les 280 000 prévus en 2017, mais il leur a été répondu qu'on trouverait une rallonge. Et ce n'est pas le seul cas de dysfonctionnement de l'appareil d'État.